Les créations de Hiba sont accomplies avec une démarche aussi poétique qu’instinctive intuitive. En décortiquant son travail, des scientifiques ont permis de pénétrer dans son univers tout à fait singulier et encyclopédique, pourrait-on dire. D’après le sociologue et critique d’art Mustapha Saha, l’art de Hiba Khamlichi est une peinture rhizomique où l’évidence parabolique dissimule un étrange hermétisme, où les caractères, les empreintes, les effigies en miroir, entretiennent des interconnexions indéfinissables.

 

La mythologie marocaine, toujours vivace, dessine en filigrane l’estampille allusive. Les représentations figuratives du code entropique de Fibonacci resteraient des jeux allégoriques si Hiba Khamlichi, traversée de fulgurances intuitives, ne les chargeait d’étranges entrelacements d’alphabets antiques, d’incarnations ataviques remontés des profondeurs du temps,  d’énigmatiques combinatoires puisées dans l’invisible. 

“ Quand j’ai créé mon propre style à l’âge de 8 ans, je ne savais pas que tous les éléments de l’univers étaient connectés entre eux d’une façon ou d’une autre. Depuis que j’ai découvert la "Suite de Fibonacci" et le "Nombre d’Or", mes recherches artistiques ont beaucoup évolué et rejoignent mes préoccupations scientifiques. Elles tentent de percer les codes et les mystères liés à cette divine proportion “ HIBA.